L’assignation à résidence, le confinement avant le confinement.

Depuis décembre 2016 les choses n’ont pas été évidentes de mon côté. Tout ce sur quoi je prenais appui s’est effondré sous mes pieds ; le Seigneur m’avait cependant mis en garde, de ne pas m’appuyer sur toute chose ou personne en dehors de lui, car lui seul ne faillit jamais. J’ai pu tenir car le Seigneur m’avait mis en garde bien longtemps à l’avance.

Je n’ai — apparemment — pas été à mon poste durant les quatre dernières années, je n’ai — apparemment — pas été en service actif. J’ai été assigné à résidence par le Seigneur; comme en hibernation, en confinement bien avant l’arrivée de COVID-19.

Durant ces quatre années, j’ai été chauffeur, conduisant ou accompagnant des humanitaires dans des missions à l’ouest du pays. Durant ces 4 années, j’ai été infirmier soignant (avec Adeline comme aide-soignante) au côté de mon père qui à passer deux années chez moi, ayant été à 82 ans a été victime d’un accident de la voie publique avec fracture au tibia-péroné et plaie béantes.

Des choses arrivent dans notre vie d’enfant de Dieu et des circonstances surviennent dans notre marche chrétienne, parfois similaires à ceux qui arrivent dans la vie des gens du dehors, mais nous devons savoir tirer des leçons de ce par quoi nous passons, car Dieu fait toutes choses pour un but, toutes choses travaillant ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon son dessein.

Vingt ans se sont écoulés entre le jour où le Seigneur m’intima l’ordre de prendre d’assaut la planète internet comme évangéliste, missionnaire en ligne et pasteur du web à partir du Cameroun. J’ai saisi l’occasion de ce moment pour faire le point, une sorte d’état des lieux, devant et avec le Seigneur en rapport avec cet appel que je crois avoir reçu de lui au début des années 2000 alors que n’était encore qu’un jeune garçon.

Je n’ai pas été en service actif pendant un bon bout de temps, mais je n’ai pas « (dé)missionné », je n’ai pas abandonné la mission.

J’ai profité de ce moment pour faire le point avec Dieu sur ma vie, le ministère me rassurant qu’il m’avait réellement appelé à faire ce que j’ai eu à faire durant les 20 dernières années et que ce n’était pas pur fantasme de ma part.  Ce temps m’a également donné l’occasion de rentrer à l’école (de Dieu ainsi que du ministère) avant l’arrivée de COVID,

je terminais ma deuxième année de formation intentionnelle de disciples pour l’Église et le monde avec T-Net ainsi la 2e année d’un Cycle de Master in Ministry avec MGST (Minnesota Graduate School of Theology).

Tu te demandes sans doute si je suis cette formation en vue de « devenir Pasteur » (dans le sens d’implanter — ouvrir — une église), non, je n’ai pas l’appel au ministère pastoral (dans le sens de paitre un troupeau physique). Je me forme juste en vue d’être outillé, équipé pour être plus efficace dans la formation des disciples et éventuellement de pouvoir dispenser des cours sur les missions transculturelles (cas du discipulat en ligne) dans diverses écoles bibliques et facultés de théologie.

Dans le sciage de mes aventures de Cyber Évangéliste et missionnaire en lige, en plus de m’occuper de Cameroonforjesus.net, j’ai été missionnaire avec le Top Chrétien comme coordonnateur pour l’Afrique francophone (entre 2012 et 2017), je me suis récemment engagé comme bénévole au sein de la communauté des mentors de PowerToChange/PouvoirDeChanger (stratégies digitales) afin d’aider les gens en quête de spiritualités depuis leurs différents sites web à connaître Jésus et faire leur suivi.

Là, je refais surface avec de nombreux défis en face de moi. Certains ont sans doute pensé que j’avais dé-missionné (abandonner la mission et mon poste), cependant, je n’ai pas démissionné, je n’ai pas abandonné mon poste et je n’ai pas changé de stratégie. Je suis toujours là et disposé aux nouveaux défis de la mission en ligne et je compte toujours sur ton soutien de quelques natures que cela puisse être.

Je compte sur ton soutien non seulement dans ce travail d’évangélisation en ligne que je fais à plein temps depuis 2004, mais aussi pour remettre à flot le portail Cameroonforjesus.net (ainsi que tous les services qui gravitent autour) qui après 12ans d’inactivité a récemment été fermé pour travaux.

J’en appelle donc à toi afin qu’ensemble nous redonnions à Cameroonforjesus.net ses lettres de noblesse. J’aimerai parler comme Trump en disant, Let’s make Cameroonforjesus.net great again ! Can I count on you?

Au plaisir de te lire.